La période que nous sommes tous en train de vivre, avec la pandémie mondiale du covid-19 a transformé notre quotidien et notre perception de notre monde. Comme notre sécurité, l’assurance de notre santé, nos priorités et une privation de liberté liés au confinement. Ces changements profonds de notre quotidien ont pu, pour certaines personnes, créer un stress très intense, les confrontant à des peurs et des doutes inconfortables.
Tout comme les agressions, temps de guerre, attentats, catastrophe météorologique, accidents, viols, violences, maladie grave, harcèlement et d’autres encore sont des exemples d’expériences traumatisantes.
Elles peuvent faire apparaitre un trouble de stress post-traumatique chez les personnes ayant survécu à de telles expériences.
Quels sont ses principaux symptômes ?
Les symptômes peuvent être nombreux, inconfortables, parfois silencieux. Souvent, il arrive que les personnes n’associent pas leurs symptômes de stress post traumatiques à l’expérience traumatique vécue.
Les symptômes les plus récurrents sont :
- des insomnies,
- des colères,
- des peurs irrationnelles (anxiété, crise de panique…),
- des cauchemars,
- voire même de la dépression …
Les émotions deviennent parfois ingérables et peuvent amener de l’irritabilité jusqu’à de la violence ou un enfermement sur soi-même. Bien sûr, cette liste de symptômes n’est pas exhaustive et peut prendre plusieurs autres formes et intensité. Pour gérer cet inconfort émotionnel, cela peut amener même certains à de l’alcoolisme, de la toxicomanie ou des compulsions alimentaires.
Un sentiment de culpabilité peut être également un moyen de gérer leurs émotions. cela s’appelle le « syndrome du survivant » car ces personnes ne comprennent pas pourquoi ils sont vivants alors que d’autres sont morts lors de cet évènement par exemple.
Combien de temps dure un stress post traumatique ?
En général, cela dépend de la prise en charge ou non de cet état de stress post traumatique. Cela peut durer plusieurs jours, voir plusieurs mois. Mais si les symptômes persistent plus de trois mois après l’évènement, on appelle cela « un trouble chronique ». C’est dans ce cas de figure majoritairement qu’il faut absolument être pris en charge, par un psychologue, un psychiatre ou/et un hypnothérapeute.
Ce syndrome peut se réveiller des années plus tard si la personne est confrontée à nouveau à un évènement qui lui rappelle même indirectement celui qui avait été traumatisant. Cela peut même être déclenché en voyant à la télévision un évènement similaire à l’expérience traumatique vécue.
Comment l’hypnothérapie peut-elle permettre de surmonter un traumatisme ?
Jusqu’à aujourd’hui, plusieurs méthodes sont proposées pour soulager ces troubles post traumatiques. Et je reçois régulièrement des personnes atteintes de ce syndrome de stress post traumatique. L’hypnothérapie propose un large panel de protocoles pour aider ces personnes.
- En les confrontant aux images de l’évènement traumatisant jusqu’à la diminution des symptômes associés et de l’angoisse ressentie.
- En modifiant la perception de l’évènement par l’individu.
- Et par une méthode de retraitement de l’information traumatique comme l’EMDR.
Toutes ces méthodes que je pratique sont reliée à l’hypnothérapie et à la PNL, et bénéficient d’excellents résultats.
Elles permettent de « désensibiliser » une émotion cristallisée au présent d’une expérience appartenant au passé. Ce qui différencie un souvenir (émotion neutre à modéré) d’un trauma (émotion forte à ingérable) et son intensité émotionnelle liée à l’expérience. En faisant une « relecture » de ce traumatisme, on permet au cerveau de « prendre du recul » en quelque sorte avec cette expérience traumatisante. Ces émotions associées à cette situation vont se libérer (libération émotionnelle). Après la séance d’hypnothérapie, la personne pourra repenser à cette mauvaise expérience sans en ressentir une émotion désagréable.
Plus simplement, ces méthodes ont pour objectif d’évacuer des pensées « négatives » reliées à une expérience choquante. Ces techniques n’effacent pas l’épisode douloureux mais neutralise la souffrance.
L’important est de prendre en compte l’évolution du client et de s’adapter à chaque étape. D’autant plus qu’il peut arriver parfois que des clients ressentent une profonde colère ou tristesse en eux durant le suivi thérapeutique. Cela m’amène à leur faire vivre une expérience de libération de la colère inédite pour laisser cette émotion s’exprimer afin de continuer de mettre en place les changements souhaités pour leur évolution.
N’oubliez pas que l’hypnothérapie fait partie des thérapies brèves.
En moyenne, je remarque qu’il faut entre 3 et 6 séances pour que la personne se sente mieux.
Combien de séances d’hypnose faut il pour travailler sur un traumatisme ?
L’intérêt de l’hypnothérapie Ericksonienne est de ne jamais généraliser nos résultats. La réussite de ces séances proviennent de notre capacité à s’adapter entièrement à la personne. La qualité d’écoute, la synchronisation en est la clef. C’est pour cela qu’il m’est impossible de vous donner à l’avance un nombre de séance nécessaire. Souvent les premiers effets se font ressentir très rapidement.